Il y a trois jours, on a voulu aller vers la frontiere vietnamienne selon notre plan initial, et on s'est retrouves en pleine zone sinistree. Ca faisait deja quelques jours qu'on etait loin de la civilisation, dans un petit village recule du sud du Laos, coupes d'internet, des news et souvent d'electricite. En plus, les habitants du village s'etaient bien gardes de nous avertir du typhon. Le soir des intemperies (grosses pluies), ils sont alles sur la colline, pendant que nous, on dormait dans nos charmantes cabanes pres de la riviere en crue ! (en fait j'exagere, ils avaient laisse quelques uns surveiller le niveau pres de nous). Le lendemain, quand on est partis vers le Vietnam, on a trouve tout le long de la route un vrai spectacle de desolation : arbres et maisons arrachees, les autres toutes recouvertes de boue, parfois les eaux etaient montees jusqu'a 15 m (on voyait bien la demarcation entre le marron de la boue et le vert des feuilles). Ce n'est pas pour rien que les maisons laotiennes sont sur pilotis, mais l'ampleur de l'innondation etait exceptionnelle. On voyait passer des camions militaires, des helicopteres, des remorques avec des bateaux... En fait, la ville vers laquelle on se dirigeait, Attapeu, etait completement innondee. Du coup, la route principale etait coupee par les eaux. Quand on s'est arretes, il y avait deja plein d'autres vehicules bloques et tous les gens avaient installe leur campement : barbecue, hamacs, moustiquaires... Bref, on a vite compris ou est-ce qu'on allait passer la nuit. On a fait connaissance avec un jeune laotien qui parlait tres bien francais (son histoire etait triste, il venait de perdre sa mere et ne pouvait pas aller a l'enterrement a cause des innondations). Le lendemain, a 5h du matin, les eaux etant deja bien redescendues, on a pu repartir pour Attapeu. A peine arrives, on a decide de prendre un bus dans l'autre sens car on a pense que les routes pour le Vietnam etaient impraticables, et surtout on se sentait pas du tout a notre place. On a pris peu de photos meme si les autochtones le faisaient. Nous voila, maintenant a Savannkhet, plus au nord. Il fait beau depuis les intemperies. Demain on rejoint le Vietnam en evitant la zone touchee par le typhon. Ensuite ce sera direction Hanoi.
samedi 3 octobre 2009
Innondations
Il y a trois jours, on a voulu aller vers la frontiere vietnamienne selon notre plan initial, et on s'est retrouves en pleine zone sinistree. Ca faisait deja quelques jours qu'on etait loin de la civilisation, dans un petit village recule du sud du Laos, coupes d'internet, des news et souvent d'electricite. En plus, les habitants du village s'etaient bien gardes de nous avertir du typhon. Le soir des intemperies (grosses pluies), ils sont alles sur la colline, pendant que nous, on dormait dans nos charmantes cabanes pres de la riviere en crue ! (en fait j'exagere, ils avaient laisse quelques uns surveiller le niveau pres de nous). Le lendemain, quand on est partis vers le Vietnam, on a trouve tout le long de la route un vrai spectacle de desolation : arbres et maisons arrachees, les autres toutes recouvertes de boue, parfois les eaux etaient montees jusqu'a 15 m (on voyait bien la demarcation entre le marron de la boue et le vert des feuilles). Ce n'est pas pour rien que les maisons laotiennes sont sur pilotis, mais l'ampleur de l'innondation etait exceptionnelle. On voyait passer des camions militaires, des helicopteres, des remorques avec des bateaux... En fait, la ville vers laquelle on se dirigeait, Attapeu, etait completement innondee. Du coup, la route principale etait coupee par les eaux. Quand on s'est arretes, il y avait deja plein d'autres vehicules bloques et tous les gens avaient installe leur campement : barbecue, hamacs, moustiquaires... Bref, on a vite compris ou est-ce qu'on allait passer la nuit. On a fait connaissance avec un jeune laotien qui parlait tres bien francais (son histoire etait triste, il venait de perdre sa mere et ne pouvait pas aller a l'enterrement a cause des innondations). Le lendemain, a 5h du matin, les eaux etant deja bien redescendues, on a pu repartir pour Attapeu. A peine arrives, on a decide de prendre un bus dans l'autre sens car on a pense que les routes pour le Vietnam etaient impraticables, et surtout on se sentait pas du tout a notre place. On a pris peu de photos meme si les autochtones le faisaient. Nous voila, maintenant a Savannkhet, plus au nord. Il fait beau depuis les intemperies. Demain on rejoint le Vietnam en evitant la zone touchee par le typhon. Ensuite ce sera direction Hanoi.
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après tout ça, renseignez-vous vraiment sur les événements climatiques, car des tremblements de terre se sont encore produits et sont annoncés en Thaîlande, et d'autres parties d'Indonésie, HanoÎ est-elle concernée ? soyez prudents, vraiment, c'est tout ce que j'ai à dire ; vous avez envoyé peu de photos, mais on voit tout à la télé, et c'est vraiment terrible, pardonnez l'inquiétude des mères, mais elle est non-négociable, ce n'est pas Renée qui me contredira, bisous mes petits, MAM
RépondreSupprimersoyez prudents , évitez les zones à risques , vous nous faites trembler de loin . Arlette ( les tantes aussi sont inqiétes ! )
RépondreSupprimerbon je vais y aller moi aussi avec mes conseils de prudence,... effectivement on n'y peut rien, c'est dans les gènes! donnez des nouvelles dès que vous le pouvez.
RépondreSupprimerJ'ai trouvé charmant le "bus" que vous avez pris, j'aurai bien aimé voir Guillaume sur la photo,en combien il a du se plier pour rentrer.
bisous, mi racommendo
Renée et Michel
Ahhh les meres et les tantes, pas de soucis, on est arrives au Vietnam sans encombres, on est en ce moment a Ninh Binh ou on a admire aujourd'hui la "baie d'Halong terrestre", plein de rochers mais sur des rizieres et des champs.
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