mardi 2 juin 2009

Gobi, goba, gobigobi gobigoba

Nous avons decide d'arreter de faire les mauviettes et d'aller nous encanailler dans une region reculee au sud-est de la Mongolie, a la lisiere du desert de Gobi. Le patelin cible s'appelle Dariganga. On croyait l'expedition mal barree au depart, car on s'est pointe a 7h du matin sur le parking du marche, d'ou partent les minibus, et on a trouve une grande esplanade deserte. Mais finalement, a 10h30, apres s'etre bien gele les fesses, le minibus en question etait la. On nous avait prevenus, les minibus ici peuvent attendre toute la journee d'etre pleins, avant de demarrer. Bon finalement, vers 13h00, on a lachement abandonne le chauffeur pour se barrer avec Ider, qui nous a discretement debauches pour du co-voiturage (voir la photo d'une route typique de Mongolie en haut a gauche, hum!). Un gars volubile et tres sympa qui parlait anglais et francais avec un accent belge : il a passe 7 ans en Pologne, 4 ans en Belgique, et 3 ans en angleterre. Il a travaille comme un dingue, et parfois sans papiers, principalement sur des marches. Maintenant il distribue du lait en camion a Ulan Bator, apparemment il se fait un bon salaire comme ca (600 euros alors que le salaire moyen est de 100 euros, comme ordre d'idee), en travaillant toujours autant (2 jours de repos par mois!).
Dariganga, ca ressemble un peu au far west, mais voyez plutot les photos (quelques photos /15000 photos). D'un cote, il y a une sorte de prairie, mais quand on regarde de pres, l'herbe est vachement eparse et pousse sur une sorte de sable. De l'autre cote il y a des dunes de sable avec des buissons qui poussent dessus, et meme quelques arbres, ce qui n'est pas courant dans la region. Sinon il y a aussi une sorte de colline sacree d'origine volcanique (a part quelques collines volcaniques la region est assez plate). Il y a aussi quelques lacs (d'ailleurs on n'a pas compris d'ou sort l'eau puisqu'ils ne sont alimentes par aucune riviere). Tout ca donne un bon interet a la region, ce qui nous a permis d'etre pris en auto-stop par des touristes endemiques au retour (un seul bus par semaine).

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